George Auriol

Poème fugace par George Auriol

« J’ai mis le Surplus de mon Trop
Dans le Néanmoins de ton Pire ;
Avec des airs de maëstro,
J’ai mis le Surplus de mon Trop.
Un cheval passait au grand trot,
Nous étions encor sous l’Empire…
J’ai mis le Surplus de mon Trop
Dans le Néanmoins de ton Pire. »

Quand les lilas refleuriront par George Auriol

« Quand les lilas refleuriront
Au vent les capuchons de laine
Robes rouges nous revêtrons
Quand les lilas refleuriront
Sur le tapis vert de la plaine
Nous reviendrons danser en rond
Quand les lilas refleuriront
Allez dire au printemps qu'il vienne

Quand les lilas refleuriront
Nous redescendrons dans la plaine
Cloches sonnez vos carillons
Quand les lilas refleuriront
Les papillons qui se promènent
Dans l'air avec les moucherons
Comme nous danserons en rond
Allez dire au printemps qu'il vienne

Quand les lilas refleuriront
Les filles près de la fontaine
De leurs amoureux jaseront
Quand les lilas refleuriront
Personne alors qui ne comprenne
Les doux mots qu'elles parleront
Quand les lilas refleuriront
Allez dire à l'amour qu'il vienne

Quand les lilas refleuriront
Parfumant l'air de leur haleine
Combien d'amoureux mentiront
Quand les lilas refleuriront
Pour tous ces baisers qui s'égrènent
Que de blessures saigneront
Quand les lilas refleuriront

Allez dire à l'amour qu'il vienne.»

Créée par Paul Delmet en 1890 sur des paroles de George Auriol et une musique de Désiré Dihau. Elle a été chantée par Emile Mercadier, Tino Rossi et Jacques Lantier.